Bien choisir son entrepreneur

Samedi, 21 septembre, 2019
Stéphanie Desjardins, Le Journal de Montréal

Extrait(s) :

Pour éviter de vivre un cauchemar, prenez le temps de bien choisir votre entrepreneur.

Les services de construction, entretien et rénovations génèrent, bon an mal an, quelque 2000 plaintes auprès de l’Office de la protection du consommateur (OPC), soit entre 6,5 % et 7,5 % des plaintes déposées auprès de l’OPC. Les rénovateurs arrivent au troisième rang, après les garanties d’électro­ménagers et les vendeurs d’autos d’occasion.

Chaque année, des dizaines et des dizaines de jugements s’accumulent au Québec, à propos de chantiers tout croches, de travaux mal faits, jamais terminés, réalisés en amateur, avec des matériaux inappropriés, qu’il faut souvent refaire à fort prix.

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Vérifiez si l’entrepreneur a sa licence de la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) et son permis de l’OPC, s’il a des plaintes ou des poursuites, s’il a une assurance responsabilité civile, et depuis quand il travaille sous le même nom.

N’engagez pas un entrepreneur sans contrat écrit, qui définit clairement les travaux à faire, les matériaux à utiliser, les échéances pour chaque étape du chantier, les conditions et un calendrier de paiement qui respecte l’avancement des travaux (voir modèle de contrat de la RBQ).

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Sélectionner le plus bas soumissionnaire est un bon réflexe. « Mais s’il y a un énorme écart entre le plus bas et les deux autres, quelque chose cloche », affirme Marc-André Harnois, directeur général de l’Association des consommateurs pour la qualité dans la construction (ACQC).