Nouvelle maison: du rêve au cauchemar de la mérule pleureuse

Jeudi, 22 juillet, 2021
Amélie Houle, Le Nouvelliste

Extrait(s) :

Le 20 mai 2021 est une date que n’oubliera pas Geneviève Levasseur, une mère monoparentale de Trois-Rivières puisqu’il s’agit de la date où elle prenait officiellement possession de sa toute première maison, dans le quartier de son enfance du secteur Cap-de-la-Madeleine. Ce qui devait être un nouveau départ après une année passablement difficile pour la maman de deux adolescents s’est finalement révélé être un véritable cauchemar seulement deux jours après la prise de possession en raison de la découverte de celle que l’on connaît sous le nom de cancer du bâtiment: la mérule pleureuse.

Résultat, avant même d’effectuer un seul paiement pour sa nouvelle maison, ce sont 30 000 $ qui attendaient plutôt Geneviève Levasseur pour la décontamination de sa résidence, et ce, sans compter la reconstruction du sous-sol en entier. Nul besoin de dire que tout son monde venait soudainement de s’écrouler, elle qui avait pourtant pris la peine de faire inspecter sa maison avant l’achat.

«Je suis passée chez le notaire le 20 mai et j’ai commencé à démolir pour faire quelques rénovations, mais dès le retrait de la première feuille de préfini, on a vu les champignons. [...] J’ai fait faire des tests d’air et des prélèvements pour me rendre compte que c’était la mérule. [...] Mais je pense que j’ai tout fait ce que je devais faire pour ne pas que ça arrive», se désole-t-elle.

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Malgré ce revers, Mme Levasseur apprend par la suite qu’elle pourrait recevoir une aide financière du gouvernement provincial pour les travaux nécessaires à la décontamination. 

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Mais comble de malheur, la femme de 41 ans reçoit un courriel il y a quelques jours à peine lui annonçant qu’elle n’est pas admissible à cette aide.

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«J’ai reçu une lettre lundi qui me disait que ma demande était refusée, car les critères avaient changé et ceux qui avaient acheté sans garantie légale après 2018 n’étaient pas couverts.»