La Cour maintient l'annulation de la vente d’un taudis

Mercredi, 24 février, 2021
Marie-Ève Martel, La Voix de l'Est

Extrait(s) :

Une résidente de Sainte-Cécile-de-Milton et son fils ont échoué à en appeler de l’annulation de la vente d’une propriété truffée de vices cachés à un tiers.

Vendredi, les juges de la Cour d’appel Suzanne Gagné, Lucie Fournier et Frédéric Bachand ont en effet confirmé la décision en première instance de leur consoeur Lise Samoisette.

En plus du versement dépassant les 20 000$ en dommages-intérêts, celle-ci avait ordonné en mars 2019 l’annulation de la transaction immobilière entre Samuel Noël, qui agissait à titre de prête-nom pour sa mère Claire Laroche, et Gaétan Bérard, sous prétexte que la «maison de campagne de construction artisanale» en cause était pleine de moisissure, avait déjà été endommagée par un incendie et comportait un vide sanitaire ainsi qu’un entretoit infectés et contaminés.

Des vices indétectables lors d’une inspection préachat, mais pourtant bien connus de Mme Laroche, qui avait procédé à des travaux de peinture et à de légères modifications pour les camoufler.

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«Tout ce que la défenderesse voulait, c’était vendre la maison au demandeur et elle a tout fait pour arriver à ses fins», ont-ils souligné.